Ce jeudi avait lieu un nouveau CE chez Lidl
En front commun syndical, nous avons encore dénoncé la surcharge de travail due à la performance pièce (les livraisons, les spiegels, le non-remplacement des malades ….)
Nous leur avons demandé où, en était-on, du « one move less » (simplification des tâches).
Comme d’habitude, la direction a voulu nous balader avec une « tonne » de slides.
STOP, nous voulons des solutions à la charge de travail pas des slides ! Le contenu de ceux-ci c’est du vent ! (ESL, diminution action food…)
Nous avons demandé de vraies solutions, telles que la diminution de la performance pièce, de pouvoir utiliser les heures contractuelles et augmenter celles-ci pour ceux qui le veulent et avoir un nombre minimum de 5 personnes pour ouvrir et fermer, suivant les chiffres d’affaires.
La direction nous a avoué qu’il y avait des magasins en difficultés, mais elle attribue la cause de ces difficultés à un manque d’organisation, un absentéisme trop élevé (mais elle ne veut pas reconnaitre que l’absentéisme est justement dû à la charge de travail insoutenable !) et pour solutionner le problème = plus de contrôle des malades !
Depuis des mois, nous disons que le problème de la charge de travail reste un point essentiel qui doit trouver une solution concertée. La direction fait la sourde oreille et harcèle littéralement les malades en demandant aux gérants de devenirs des contrôleurs en chef !
Du management by stress, mais du stress, il n’y en a que trop chez Lidl depuis des années. Nous voulons des solutions radicales en terme d’injections d’heures dans les magasins, pas des emplâtres sur des jambes de bois.
Nous avons donc quitté le CE !
Deux heures après, nous recevions l’information que la direction allait octroyer 5 points de performance/pièce soit plus ou moins 10 heures par semaine par magasin jusqu’à la fin d’année…un premier pas, mais largement insuffisant.
Une réunion de RSN aura lieu le 27/11, gageons que la direction ait compris qu’elle doit apporter des solutions. Si la réunion du 27 est encore une réunion pour rien, nous demanderons une réunion en urgence du bureau de conciliation, avant les fêtes.
Si la direction ne nous fait pas « de cadeaux », nous ne lui en ferons pas non plus pour les fêtes !
La direction a entendu, mais n’a pas réagi et nous propose d’attendre la DS du 27 novembre.
Restez à l’écoute de vos délégués, mobilisés !